Post by Nicolas CroisetPost by Nicolas CroisetJe pense que le CNRA a joué également ce jeu il y a quelques temps en
fourvoyant les radios dans des technologies qui étaient sans issue
(alors que le CSA consultait déjà). Le monde associatif manque
cruellement d'une entente sur certains domaines précis tel que les
domaines techniques. Celuio-ci a lieu une semaine grâce à des
communiqués commun puis cela repart en vrille.
Les gouvernements prendront au sérieux les confédérations
Post by Nicolas Croisetassociatives que si elles semblent avoir une politique durable, lisible
et n'utilisant pas la technique de la girouette.
Merci de ta négation ou de l'ignorance de nos capacités de négociation et
des relations avec nos interlocuteurs institutionnels. :-))
Il est d'ailleurs normal que tu n'en sache pas grand-chose, puisque c'est
interne entre les partenaires sociaux et l'Etat au plus haut niveau si
besoin est....Et ce n'est pas toujours dans des réunions publiques
auxquelles tu peux participer, que les choses se décident.
De là à dire qu'on n'a pas de ligne directrice à terme, c'est pousser le
bouchon un peu loin.
La preuve en est que le problème reste entier, puisque ce fil, par exemple,
montre à l'évidence les incertitudes, les hésitations... ou le brouillage de
l'Etat sur ces questions.
De mémoire de syndicaliste, il en a toujours été ainsi :
de la Haute Autorité au CSA, les tutelles confrontées aux groupes de
pression, ne donnent pas toutes les billes pour se ménager des solutions ou
des portes de sortie...ou des orientations autoritaires (voir le choix du
T-DMB).
Et le débat technique pointu que d'aucuns développent à perte de fil n'y
changent rien.
On les a aussi en interne, et pas plus tard que ces jours-ci, sur les
réponses à apporter à la consultation publique.
Et là encore, on est toujours clairs sur nos lignes : ménager une porte de
sortie aux radios strictement locales, être sur des multiplexes mixtes si
possible, et ne pas être traité dans deux ou trois ans quand les cartes
auront été toutes distribuées.
Sur la technique il y a bien sûr des désaccords de fond, car on essaye de
ne pas se retrouver dans une réserve d'indiens sur des bandes que les
auditeurs n'iront pas chercher.
C'est la même problèmatique que les débuts de la FM, quand on exigeait
d'être imbriquées entre généralistes, service public et réseaux et pas
regroupées en début ou en fin de bande.
Post by Nicolas CroisetConcernant le FSER, Romain et moi même avions informé les fédés
nationales dès 2001 des enjeux du numérique et des conséquences sur le
FSER, nous avions à l'époque reçu également des fins de non recevoir.
J'avais même rencontré le secrétaire du FSER à l'époque pour l'informer
des problèmes qu'allait engendrer l'appel à candidatures sur le FSER sur
la radio numérique en date de septembre 2000.
C'était logique, et même si nous avions bien pris vos opinions en
considération, il reste que vous n'êtes pas des organismes représentatifs
de groupes de radios importants.
Nous, si. Ce n'est pas arrogant, c'est un fait.
Les pouvoirs publics ne traitent qu'avec les grands groupes et les syndicats
représentatifs, pas avec la Férarock ou les radios universitaires en tant
que telles, même si des consultations générales existent avec des auditions
de tel ou tel "spécialiste". C'est aussi le cas dans toutes les instances de
négociation comme la SACEM, les autres ayant-droits, la CPNE etc.
Le CSA a alors
Post by Nicolas Croisetdécidé de prendre la carte de découpage des émetteurs de télévisions
principaux pour les alotissements de type national et les découpements
des France 3 région pour les alotissements régionaux. C'était la seule
solution, sinon la France ne pouvait pas faire de demandes de ressources
en bande III. Bref cela s'est fait dans l'urgence.
Je me rappelle à l'époque de la CCR ou le CSA ne souhaitais même pas
demander des fréquences en bande III pour le DAB, et j'ai forcé la main
au CSA lors des réunions ANFR pour qu'une demande équivalente aux pays
voisins soit faite. Lors d'une présentation à l'ANFR des besoins de la
France en bande III, Radio France, qui était présente pour la première
fois, a dit que je ne devais pas parler au nom de la France et de Radio
France et que les besoins en bande III étaient égal à 0. Heureusement
que l'ANFR a un peu plus de perspicacité et a soutenu la proposition
faite.
A l'époque (2004) j'avais alerté les différentes organisations
syndicales de l'importance de ces réunions, mais aucune n'a répondue à
l'appel, chacune ayant une bonne raison pour ne pas y participer.
bien d'accord (en ce qui me concerne sur le DAB+ et contrairement à une
relative indifférence de la CNRA.
Et il est (relativement vrai) qu'on n'est pas partout.
Nous n'avions, et n'avons de fait, que trois techniciens avertis sur ces
questions, et cela semble aussi être le cas des autres organisations.
Nous n'avons pas les moyens de payer des cabinets de conseils au prix fort,
ou de posséder des salariés ultra-compétents comme les grands groupes
auxquels d'aucuns font appel..
Pour ce qui est des réactions "définitives" des uns ou des autres, comment
s'en étonner.
Entre les stratégies et les ignorances, comment s'y retrouver avant que l'on
abaisse les cartes ?.
C'est bien d'avoir des certitudes, mais tout se rèvèle, à la finale, rapport
de force puis compromis...si possible
pc